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Il n’y avait pas de moment salutaire où les hommes se replient sur eux-mêmes et se taisent dans une totale solitude. Il n’y avait que les bruits et les sons et le mouvement perpétuel. Il n’y avait aucun espace vide. Il a fallu se projeter ailleurs. Peu importe où. Ailleurs. Détourner le regard parce que la vue ne servait plus à rien, saturée qu’elle était. Les mots ne savaient plus où se mettre alors ils fuyaient dans tous les coins. Je n’arrivais plus à écrire sans but, chose que j’aime tellement faire et les écrans... Les écrans sont d’énormes aspirateurs. On peut toujours aller plus loin, aller chercher autre chose... Les ordinateurs regorgent d’excuses propices à laisser s’écouler le temps. C’est
lent et serpentin, c’est
lourd et saisissant et ça
retarde énormément.
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